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Live Slow Die Old
28 août 2007

Troubles mentaux !

Comment ranger une nouvelle pépite discographique, dans sa discothèque abondamment pourvue ?
Voilà une des questions qui assaillent régulièrement mon petit cerveau déjà bien perturbé.
En effet cette dite pépite doit-elle être classée au vue de son style, de sa nationalité (la pop britannique n’a quand même rien avoir avec la pop-rock américaine ou la pop française), de son label, de ses affinités avec d’autres artistes, ou de son nom ?
Comment conserver le sommeil quand s’annonce l’acquisition d’une nouvelle bibliothèque et donc le déplacement de sa discothèque chérie dans un nouvel écrin ? Faut-il remettre en perspective le classement « infaillible et définitif » adopté à l’unanimité par l’Assemblée Editorialiste composée de moi-même et de moi-même, il y a 5 mois 17 jours 3h47m08s de cela ?
Infaillible… ? Définitif… ?
Comment justifier que Jeff Buckley se retrouve à côté de Nine Inch Nails, et que Devendra Banhart soit mitoyen de Luscious Jackson ?
L’élaboration d’un nouvel ordonnancement incontestable devient dès lors inévitable. L’agencement novateur : les précurseurs, la pop britannique, la pop-rock américaine, le nouveau souffle canadien, la chanson française, le hip-hop, la musique électronique…devient obsolète. Les Flaming Lips (pop-rock américaine) ne devraient-ils pas côtoyer Arcade Fire (nouveau souffle canadien), plutôt que d’être enfermés dans une catégorie nationaliste réductrice ? Et comment accepter qu’Air (musique électronique) soit à côté de Phoenix (pop-rock française) sous prétexte d’être versaillais, alors que Klub des Loosers, lui-même versaillais, est ranger dans la fraction hip-hop ? Shame on you - comme chantait Ophélie W. - l’Assemblée Editorialiste !  C’est vraiment n’importe quoi ce classement « infaillible et définitif » !
Donc réactivation des méninges !
Les appels de pieds insistants du classement alphabétique refont surface ! Résisterai-je à ce côté obscure de la force ?
Faut-il préparer psychologiquement ces précieuses pépites à un changement d’environnement, pouvant entraîner une perte de repères et par voie de conséquence un repli sur soi et un refus de délivrer les merveilleuses mélodies qu’elles contiennent ?
Les joyaux copiés ou téléchargés sont-ils de vrais joyaux ? Ont-ils le droit de cité à côté de vrais joyaux acquis avec du vrai argent, lui-même acquis à la force du poignet dans le cadre d’un vrai travail ?
Vous aurez remarqué que les livrets des albums comportent souvent des photos ou des illustrations parfois plus jolies que la pochette elle-même. Ne faudrait-il pas réparer cette injustice en s’emparant du livret et faire en sorte qu’en le pliant cette image se retrouve sur le devant du cd ? (…) Mais comment faisiez-vous sans mes précieuses réflexions ?
Je m’arrête là, pour le moment puisque deux personnes inconnues et en blouse blanche, quelle drôle d’idée d’être attifé de la sorte, viennent de pénétrer dans la pièce et se dirigent vers moi en brandissant une sorte de chemise avec des manches démesurément trop longues et se terminant par des liens qui m’ont l’air très contraignant. Ils n’ont décidément aucun goût vestimentaire. Et ils insistent pour que je la porte, m’ont-ils bien regardé ? Non merci Madame ! Mais pourquoi cette seringue ? Aie ! Ca pique ! Laissez mooouuuaaaaaaa !

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