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Live Slow Die Old
30 janvier 2013

Numéro 5

Trois ans d'attente fébrile auront été nécessaire pour enfin écouter le second album, Coexist, de The XX. Autant le dire tout de suite la joie est au rendez-vous.

Leur premier album, auto-produit, m'avait complètement bouleversé, comment posséder une telle maîtrise, une telle profondeur à seulement 20 ans ? Trois ans plutard, ils sont toujours aussi jeunes et toujours aussi pertinents, élégants, justes. Les grincheux auront reproché leur manque de renouveau, leur immobilisme. C'est certainement suite à une écoute trop rapide. De plus qu'attendons-nous réellement d'un groupe que l'on apprécie ? Si ce n'est un univers qui lui est propre et dans lequel on aime s'y retrouver.

Dès les premières secondes nous replongeons dans le monde cotonneux du groupe, mais s'y on tend l'oreille, on notera des variations, de nouvelles sonorités, un côté moins linéaire que le premier album. Certains titres revêtent même une parrure clubo-tranxène (Chained, Renuion, Sunset, Tides, Swept Away), comme c'est palpable lors de leurs derniers concerts qui par moment laissent libre cours aux déhanchements. Sinon la beauté du geste est toujours là, avec une économie de moyens impréssionnante. Le magnifique, que dis-je, le poignant Missing, en est le reflet parfait. La voix trainante et la basse légèrement groovy d'Oliver Sim, les choeurs lointains de Romy Madley Croft et sa guitare discrète, christaline, les rythmiques millimètrées et éparses de Jamie Smith, en font un joyau de l'album, où tout se joue à 1 minute 53. Leurs deux voix se répondent délicatement, soutenues par un orgue planant... une larme sur ma joue... émoi...

Une merveille cet album, je vous dis !

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